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Par Mots et par Vents

Lundi 25 octobre 2010 à 0:16

http://pmpv.cowblog.fr/images/femmearbreaccroupie.jpgLorsque ma plume s’enflamme…


Mon corps n’est plus qu’un corps.

Il me fait honte,
il me rend fière,
il me questionne,
il m’interroge.

Mais une fois la jupe relevée et les mains sous le chemisier,
Chaque centimètre carré de peau,
chaque creux,
chaque recoin,
chaque mont,
chaque courbe
ne constitue qu’un mausolée érigé à la gloire du désir.



Ce désir ce soir, est tien.http://pmpv.cowblog.fr/images/femmearbre.png
Je veux provoquer en toi les feux de l’envie,
je veux te faire oublier les imperfections
qui me jalonnent pour n’être plus
qu’une entité parfaite aux milles plaisirs offerts.

Prend ce que tu veux mais au péril de ta chair
Mes griffes acérées et mes crocs tranchants
seront autant d’obstacles futiles
Tu parviendras à tes fins,
mais par fierté ce ne sera pas sans mal
Ta peau sera zébrée, ton cou sera marqué.

Possède-moi comme je te possède
La possession ultime est de t’avoir en moi


Je t’offre mon corps en pâture à tes sens
Sacrifie-moi ta pureté dans ces draps couleur sang
Mélangeons-nous dans une danse acharnée
 
 

Ta jouissance est mon cri de victoire
Tes frissons sont mes tambours de gloire

Lundi 25 octobre 2010 à 0:19

http://pmpv.cowblog.fr/images/Igotnoenergytofightbyxpsychose.jpg

Mon
Amour de mon passé,

Pourquoi, après les rancœurs et les larmes de coutume à la mort d'une histoire ; pourquoi, après ces années, l'idée de t'écrire me vint à l'esprit ?

Il faut croire que cette cage d'horreur d'inhumanité dans laquelle je me suis égarée n'ait finit par avoir raison de mon esprit mes ressentiments. Ou peut-être parce que ce vide, cette profonde solitude rythmée par les pas des geôliers, cette amertume qu'ici, chaque prisonnier emprisonné ressent, ce manque cruel de vie et d'envie ne soient venus, en mon esprit fou aux allures de cauchemars, te rappeler à mon bon souvenir.

Se retrouver entre ces murs, c'est signer une rupture avec son humanité. Et crois-moi, cette rupture fut bien plus difficile que la nôtre, qui pourtant m'arracha bien des cris et des larmes.

Notre cellule de neuf mètres carrés est un véritable purgatoire enfer partagé à deux. Les regards accusateurs des gardiens au travers des fentes meurtrières de la porte, cet œil scrutateur qui ne laisse échapper aucun angle de la pièce au voyeurisme des matons.


Big Brother is watching you. All the time.


Les journées se suivent et se ressemblent, chaque heure assassine un peu plus ce que je suis. Le méritais-je? Aux yeux de la justice, probablement. Si la peine de mort fut abolie, la peine de vie est un châtiment bien cruel.

Mais s'il y a bien une chose qui me fait mourir tue à petit feu, c'est le manque, cette petite voix aigrelette grinçante qui prend un plaisir pervers à susurrer à l'oreille tout ce que nous n'avons plus. Il y a si longtemps qu'un corps n'est venu se presser contre le mien autrement que pour des menaces...

La nuit entre les draps, mes mains se perdent dans le vide. Le vide de mon antre, le vide de mon corps, le vide de mon esprit. Ces petits gestes ne veulent plus rien dire quand on sait que plus personne ne sera jamais là pour les remplacer. Souviens-toi, lorsque nous mélangions nos corps dans une délicieuse danse jusqu'à l'épuisement, laissant nos envies et nos instincts guider nos gestes, nos soupirs, nos jouissances...

Te sentir en moi m'a tellement manqué lorsque tu m'as quittée. Te sentir en moi aujourd'hui est une chimère qui me dévore les tripes. Cette senteur particulière d'un corps que l'on vient d'aimer... Quand j'y pense, je me rend compte que je commence à en perdre le souvenir... La sueur de l'amour se fait oublier face à la puanteur de l'enfermement.

Tu n'étais plus rien. Tu ne me manquais pas. Il y a des années que tu ne me manquais plus. Mais face à soi-même, face aux silences et aux hurlements, le souvenir confus de ton corps et de tes baisers demeure tout ce qu'il me reste. Un jour il fut dit qu'on ne réalise la valeur des choses qu'une fois ces choses perdues. A présent que j'ai tout perdu liberté et intimité, que mon nom fut troqué contre un matricule, et que la simple envie charnelle est un moyen de plus de nous torturer le cœur l'âme, j'en mesure la cruelle vérité.

Le manque. Il n'y a rien de pire que le manque, l'absence. La première nuit d'emprisonnement n'est rien à côté de cet instant où, écœuré horrifié, on s'aperçoit qu'on a tout perdu, que ce qui faisait de nous des personnes, des individus, des êtres humains, nous a été arraché. La voilà la vraie peine. Certains soirs mon oreiller étouffe des hurlements cris de tourmente, et mes bras se referment désespérément dans le vide. Un vide, un tout dont tu fais partie...

Ne viens jamais me voir. Ne m'écris me répond pas. Souviens toi juste de ces moments de passion, de colère ou d'amour qui ont amené deux êtres à soupirer de concert sous les caresses et la valse des corps. Souviens-t-en pour nous deux, car moi bientôt j'en aurais perdu le souvenir, la sensation, le goût et l'odeur.

Lundi 25 octobre 2010 à 0:21

http://pmpv.cowblog.fr/images/AfterLoveMakingbyOnly1likeme.jpgUn silence que seuls les souffles viennent troubler.
Un silence après les cris, après la violence, après l'instinct.
Quand les larmes et la rancœur se mêle à l'envie.

L'étreinte fut brutale, elle fut inattendue, elle fut bestiale.
Pas un regard, sa tête enfouie dans ma nuque et sa virilité enfouie entre mes cuisses.
Il m'a baisée, ni plus ni moins.

Il était venu rompre à la faveur d'une autre femme, et face à mes larmes, n'a eu pour seule réaction que la lâcheté ; jetée sur le lit, les vêtements arrachés, un engouffrement sous les soupirs.

Et maintenant nous voilà à demi nus, les corps voilés par la sueur, les souffles arrêtés. Derrière moi, un corps qui ne me prend pas dans ses bras. Et ce silence, encore et toujours ce silence...

« - C'était quoi ça? »

Laissais-je échapper comme pour défier les secondes trop longues qui s'écoulaient
depuis le cri final. Derrière moi ce corps qui ne me caresse pas se lève précipitamment.

« - C'était une mauvaise idée, je n'aurai jamais du... »


IL se rhabille précipitamment. Je le regarde... Une sensation entre l'horreur de comprendre
ce qui se passe et la naïveté de se dire que l'on ne comprend pas. Une larme coule.
Était-elle là depuis l'étreinte ou vient elle de naitre ?

Une excuse maugrée avant de disparaître derrière la porte. Je me retrouve seule,
l'intimité et les seins encore à découvert, le corps encore chancelant sous les assauts...
Un charnier d'après guerre ; mon corps était un charnier d'après guerre.

Je me redresse, assise sur mon lit.
La lune venait à peine de s'offrir, et d'aimée, puis amante, j'étais devenue putain.

Lundi 25 octobre 2010 à 0:27


http://pmpv.cowblog.fr/images/mortemcalin.jpg

Petite introspection...

Rappelez vous... Souvenez vous de votre adolescence, les premiers émois, les premiers avis, les premières réflexions...

Quel chemin avons nous fait depuis ?

Une mentalité a l'image du corps, un rien maladroite, hésitante, partagée entre audaces et prudences, entre folie et raison, qui, au fil des expériences, acquiert de plus en plus de savoir, de maturité... Les envies de jouer d'un mot comme d'un regard se font de plus en plus présentes... Un premier amour, un premier chagrin... Les appels à l'aide, fruits de cette incompréhension face à ce monde que nous ne comprenons pas.

Les bonheurs de la découverte, les frissons d'un premier ébat, d'un premier débat, de cette première extase qui nous arrache à notre corps... Des idées aux effluves de légèreté, des envies de découvrir et de comprendre ce qui nous entoure, et ce que nous portons en nous... Il ne suffit parfois que de quelques mots et tout est transformé...

S'accepter, s'assumer, dans nos choix comme dans nos gestes. Evoluer, tout est là.
Souvenez vous de ces frissons lorsque l'inconnu vous ouvrait les bras, effrayant, mais terriblement attirant... L'adrénaline d'une désobéissance, aller à l'encontre autant qu'à la rencontre...

Aujourd'hui encore, et ce malgré les années fuyardes, pour qui regarde bien alentours, les découvertes et les surprises sont encore nombreuses... S'il est aisé de se prétendre expérimenté, avoir déjà tout vu et tout entendu, juger de tout au nom de rien, il est tout aussi facile de s'ouvrir, de laisser de côté les a priori pour avancer, se découvrir de nouvelles passions, de nouvelles de questions...
Se vêtir un peu plus chaque jour de connaissances et d'envies...

Continuez. Continuez à découvrir, à rêver, à oser. Il n'y a pas d'âge, il n'y a pas d'époque pour s'émerveiller, s'interroger, s'émouvoir.
Chaque jour par vos réactions et vos idées, vous en êtes la superbe preuve. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin...

Lundi 25 octobre 2010 à 0:33

Ce soir, je suis d'humeur badine,
Ce soir, je suis d'humeur coquine...



La griffe parcourant la chair, laissant un fin tracé rouge comme unique témoin de son passage, un croc qui se plante, indomptable et fulgurant, le bruit doucement metallique de menottes que l'on serre, un regard comme une invitation, un silence pour convaincre.


Soyons Joueurs ! Quoi de plus beau que le jeu qui anime les corps et les esprits, quoi de plus savoureux qu'un jeu de mots, un jeu de mains, un jeu de rôles... Placer sur l'échiquier chaque pièce avec minutie, pour arriver au doux moment de l'échec et mat...

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Une bataille rageuse pour le plaisir, pour le savoir... Jouer pour se sentir vivant, jouer pour aimer, jouer pour ne pas regretter, jouer pour... le jeu, tout simplement... Ils sont bien nombreux les jeux que nous aimons, qui attisent en nous curiosité et envie, qui nous effraie par leur attirance... Chacun ses jeux, chacun ses façons de surprendre l'autre...


La vie est emplie d'enjeux parfois difficiles et cruels, à vous de l'embellir par vos espiègleries. Se vêtir d'une étoffe de dentelle, emmailloter son buste dans un corset savamment noué, ou parfois, tout simplement, laisse entendre une absence de tissu, pourquoi pas... Se faire illusionniste de talent, laisser entendre sans pour autant crier...


Un ronronnement, un souffle innocemment jeté pour venir fouetter une nuque désireuse, un regard de chipie, un bout de dentelle dépassant d'un pull, parfois même un simple effleurement... Nombreux sont ceux qui oublient le pouvoir de la suggestion, de l'anodin...



Et si tout ceci n'était qu'un jeu ?

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