J'étais sur mon balcon, dans mes pensées...
La nuit est sublime, les étoiles se font espiègles et la lune m'éclaire de sa lueur d'opale.
Mes pensées s'envolent vers mon amour... Vers cette personne qui, croisée au hasard des ruelles de mon quartier, me fit battre le cœur à sa simple vue...
Quelle belle âme je découvrais là ! Un mot, un sourire, un verre à la terrasse d'un café... Les idées, les souvenirs, les anecdotes et les rires s'enchainent en une danse délicieusement infernale, nous entrainant l'un et l'autre dans une sublime spirale...
Mais voilà, depuis quelques jours, plus de nouvelles. Un sms laissé sans réponse, un e-mail visiblement abandonné dans les affres de sa boite mail... Ses yeux, son sourire, sa voix, ses mains, son corps me manquent...
Un songe...
Nous avions passé une nuit. Une seule. Après une soirée un peu trop arrosée dans le troquet du coin, nous étions rentrés ensembles, puis, sans nous en apercevoir, main dans la main, nous arrivions au pied de mon immeuble.
Tu veux entrer ?
Demandai-je timidement. Pour toute réponse, un sourire et un baiser.
Au fur et à mesure des marches, nous montions vers mon appartement... La suite... Eh bien la suite n'appartient qu'au regard voyeur de la lune.
Et depuis, un silence, un affreux vide qui emplissait mon esprit depuis maintenant deux semaines...
Minuit. Alors que je me résignai à passer une nouvelle nuit loin de ses bras, le bruit de l'interphone me fit sursauter. Quel était donc l'abruti qui importunait mes égards rêveurs ? Encore un gamin du coin, ivre, qui s'amusait avec les sonnettes.
Je tentais de retourner à mes rêveries. Une seconde sonnerie m'en arracha tout aussi net. Les frissons de la fureur me tourmentaient tandis que j'arrachais le combiné du mur et m'entendais crier :
QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ???
CA VOUS AMUSE D'EMMERDER LES GENS A PAREILLE HEURE ???"
Un silence. Puis soudain, une voix. Sa voix !
excuse-moi... Je passais au pied de ton appartement, et j'ai vu une ombre à ton balcon...
Je me suis dit que j'allais passer te voir... Je n'avais plus de crédit pour te répondre...
Et je n'ai pas pu te faire signe par internet, ma connexion est hors service...
Mon cœur battait la chamade tandis que, d'une voix honteuse, je répondais :
excuse-moi... Je... monte, je t'en prie...
Les secondes qui lui furent nécessaire pour gravir les étages me parurent une éternité. Soudain, face à moi, ses yeux, ce sourire, cette âme... J'en aurai presque pleuré de joie.
De là, les mots devenaient dérisoires. Les visages souriaient, les yeux parlaient, les caresses émergèrent sur nos deux corps...
La princesse à son balcon, son preux chevalier arrivant contre toute attente, le baiser qui réveille la belle de sa torpeur... Quoi de plus... romantique ?
Seulement voilà, cette nuit là, alors que je rêvais de retrouvailles, de romance... Elle avait sonné à mon interphone. Elle était revenue. J'étais l'homme le plus heureux du monde.
J'étais sa princesse, elle était mon prince. J'étais fragilité, elle était force.
T'es trop fleur bleue pour moi
Me dit-elle le lendemain, en claquant la porte pour ne jamais revenir.
La nuit est sublime, les étoiles se font espiègles et la lune m'éclaire de sa lueur d'opale.
Mes pensées s'envolent vers mon amour... Vers cette personne qui, croisée au hasard des ruelles de mon quartier, me fit battre le cœur à sa simple vue...
Quelle belle âme je découvrais là ! Un mot, un sourire, un verre à la terrasse d'un café... Les idées, les souvenirs, les anecdotes et les rires s'enchainent en une danse délicieusement infernale, nous entrainant l'un et l'autre dans une sublime spirale...
Mais voilà, depuis quelques jours, plus de nouvelles. Un sms laissé sans réponse, un e-mail visiblement abandonné dans les affres de sa boite mail... Ses yeux, son sourire, sa voix, ses mains, son corps me manquent...
Un songe...
Nous avions passé une nuit. Une seule. Après une soirée un peu trop arrosée dans le troquet du coin, nous étions rentrés ensembles, puis, sans nous en apercevoir, main dans la main, nous arrivions au pied de mon immeuble.
Tu veux entrer ?
Demandai-je timidement. Pour toute réponse, un sourire et un baiser.
Au fur et à mesure des marches, nous montions vers mon appartement... La suite... Eh bien la suite n'appartient qu'au regard voyeur de la lune.
Et depuis, un silence, un affreux vide qui emplissait mon esprit depuis maintenant deux semaines...
Minuit. Alors que je me résignai à passer une nouvelle nuit loin de ses bras, le bruit de l'interphone me fit sursauter. Quel était donc l'abruti qui importunait mes égards rêveurs ? Encore un gamin du coin, ivre, qui s'amusait avec les sonnettes.
Je tentais de retourner à mes rêveries. Une seconde sonnerie m'en arracha tout aussi net. Les frissons de la fureur me tourmentaient tandis que j'arrachais le combiné du mur et m'entendais crier :
QU'EST CE QUE C'EST QUE CE BORDEL ???
CA VOUS AMUSE D'EMMERDER LES GENS A PAREILLE HEURE ???"
Un silence. Puis soudain, une voix. Sa voix !
excuse-moi... Je passais au pied de ton appartement, et j'ai vu une ombre à ton balcon...
Je me suis dit que j'allais passer te voir... Je n'avais plus de crédit pour te répondre...
Et je n'ai pas pu te faire signe par internet, ma connexion est hors service...
Mon cœur battait la chamade tandis que, d'une voix honteuse, je répondais :
excuse-moi... Je... monte, je t'en prie...
Les secondes qui lui furent nécessaire pour gravir les étages me parurent une éternité. Soudain, face à moi, ses yeux, ce sourire, cette âme... J'en aurai presque pleuré de joie.
De là, les mots devenaient dérisoires. Les visages souriaient, les yeux parlaient, les caresses émergèrent sur nos deux corps...
La princesse à son balcon, son preux chevalier arrivant contre toute attente, le baiser qui réveille la belle de sa torpeur... Quoi de plus... romantique ?
Seulement voilà, cette nuit là, alors que je rêvais de retrouvailles, de romance... Elle avait sonné à mon interphone. Elle était revenue. J'étais l'homme le plus heureux du monde.
J'étais sa princesse, elle était mon prince. J'étais fragilité, elle était force.
T'es trop fleur bleue pour moi
Me dit-elle le lendemain, en claquant la porte pour ne jamais revenir.
... Et elle vécut heureuse et eut beaucoup d'amants.